Source : MyRHline
Sous l’effet d’une crise inédite, de nombreux employeurs ont dû revoir l’organisation du travail dans des délais réduits et dans un contexte réglementaire parfois incertain. Adaptations temporaires ou tendances de long terme, il est encore tôt pour le dire, mais des évolutions plus profondes sont probablement en train de s’opérer.
Il est tout d’abord nécessaire de dissocier ce qui relève de l’organisation opérationnelle du travail, de ce qui concerne des dispositifs plus structurants conçus pour faire face à une sous activité durable ou à une réorganisation prévisible du business, tels que l’APLD ou l’accord de performance collective.
L’organisation opérationnelle du travail s’inscrit quant à elle dans une perspective de court terme, pour faire face à des variations rapides et non prédictibles de l’activité ou encore à des contraintes sanitaires. Horoquartz, acteur de référence dans le domaine de la gestion des temps, est un observateur privilégié de ces pratiques RH opérationnelles.
L’illustration la plus médiatique de ces adaptations est le télétravail, déployé à grande échelle, y compris dans des entreprises ne disposant pas d’accord préalable à ce sujet.
Mais l’aménagement des horaires de travail a été un autre levier fort des entreprises pour optimiser l’adéquation de la main d’œuvre à la charge prévue, en particulier pour des populations non éligibles au télétravail. Il a également été utilisé pour assurer un meilleur respect des contraintes de distanciation en allongeant par exemple les plages de présence possibles et en diminuant ainsi le nombre de salariés présents à un instant donné.
De nombreuses organisations ont utilisé au maximum les possibilités ouvertes par leurs accords d’entreprise pour disposer de la flexibilité nécessaire, en évitant parfois le chômage partiel ou inversement les heures supplémentaires, ou encore en jouant sur les congés et les RTT.
Comme cela avait été montré par une enquête Opinionway pour Horoquartz en 2018, 7 salariés français sur 10 exprimaient l’attente d’une plus grande souplesse dans l’organisation de leurs temps de travail. Sous la pression d’une crise inédite, les employeurs ont de toute évidence fait preuve de compréhension vis-à-vis de leurs salariés pour mieux prendre en compte leurs difficultés quotidiennes : transports, garde d’enfant, soucis logistiques…
Certains de ces changements vont probablement s’inscrire dans la durée, le télétravail en est un exemple probable. Mais la flexibilité et la souplesse qui se sont imposées de fait ces derniers mois perdureront-elles sur le moyen terme ? Seront-elles acceptées voire souhaitées par les collaborateurs ? Il faudra encore quelques mois pour le mesurer.
Un éditeur comme Horoquartz a pu constater que ses solutions de GTA étaient très fortement sollicitées pendant cette période. Elles le sont toujours aujourd’hui car ce besoin de souplesse et de flexibilité, même sous l’effet d’une crise, n’exonère pas les employeurs de garantir la conformité de la paie. Et elles apportent aux services RH les gains de productivité indispensables pour qu’ils puissent se consacrer à d’autres enjeux (notamment managériaux) révélés par cette crise.